Crocs du Jaguar dormait paisiblement dans le Clan de la Rivière, plus précisément dans la tanière des guerriers. La lune commençait à décliner, laissant place au soleil qui allait surement réchauffer la saison des neiges, qui allait bientôt prendre fin. Bientôt la saison des feuilles nouvelles, le gibier sera de nouveau abondant. Personne ne manquerait plus de rien. Le soleil s’était déjà levé, quand Crocs du Jaguar se décida enfin à sortir de son sommeil. Enfin, il s’est juste réveillé, rien de spéciale. Le soleil était encore loin du zénith, mais tout de même l’heure de sortir, et voir à quoi il pourrait bien servir aujourd’hui sachant qu’il n’a pas d’apprentis. Quand leur lieutenante lui dit qu’il serait bien d’aller chasser. Crocs du Jaguar sut tout de suite ce qu’il allait faire, sans même avoir passé une patte hors du camp.

Une fois sorti, car oui pour pouvoir chasser faut bien sortir du camp, parce que je ne vois pas trop ce qu’on peut attraper a l’intérieur. A part, quelques souris trop curieuses, et encore c’est pas encore la bonne saison. Le jeune guerrier savait pertinemment qu’il n’allait pas trouver énormément de proies comme les souris, les campagnols, les rongeurs quoi. Alors il se dirigeait vers les rocher du soleil. Même si ce n’est pas directement à son Clan, s’il restait de son côté de la frontière, ça ne dérangerait personne. A moins que quelques chats mal léchés du côté du Clan du Tonnerre ne supportent pas la vue de chats du Clan de la Rivière. Plus il approchait, plus il sentait l’odeur de ce clan ennemis. Mais peu lui importe.

Une fois près du bord de l’eau, il mit le bout de ses pattes dans l’eau, que ça lui avait manqué ! L’air avant était trop froid, et trop glaciale pour pouvoir mettre les pattes dans l’eau. Maintenant que le temps venait enfin à se réchauffer, c’était parfait. Il guettait l’eau à l’approche d’un poisson les pattes dans l’eau, quand soudain, il senti la présence d’un autre chat, non loin. Il sentait juste son odeur et c’était celle du Clan du Tonnerre. En relevant la tête, je vis un matou gris argenté, avec des rayures s’approchait en courant derrière quelque chose qu’il ne cherchait ne pas à voir, en sachant qu’il essayer de pêcher. Soudain, il entendit la voix du matou qui courrait, et c’était une femelle.

• Ho, non! Pas l'eau!

Il éclata de rire, même si il ne le devait pas. Mais avec tout ce chahut, plus aucuns poissons ne passait par là. Et il ne put s’empêcher de dire quelque chose.

• Fais attention ! Tu vas faire fuir tous les poissons !

Enfin une proie en vue ! Il tendit la patte et l’éjecta hors de l’eau en même pas deux secondes. C’était un jeu d’enfant en vérité, tous les chats de son clan savait le faire, mais les chats d’autres clans, eux, se demande comment ils font pour manger quelque chose d’écailleux comme le poisson. En éjectant le poisson de l’eau, il n’avait pas vue qu’il l’avait envoyé sur le visage de cette femelle sans nom. Et la réaction qu’elle avait eue ne lui avait pas tellement plus. Tout ce qu’il voyait maintenant c’était son poisson, sur une roche à la limite de l’eau. Il ne put s’empêcher de reprendre la parole.

• Ne l'abime pas! C'est ma plus grosse prise de la matinée !

Il s’approcha du poisson, et le mit sur la petite pile qu’il avait déjà attrapée. Il n’en attraperait plus beaucoup. Cinq gros poissons, c’est déjà du luxe en pleine saison des neiges. Le sortant de sa rêverie, la femelle lui dit.

• Tu ne serais pas Croc du Jaguar
• C’est bien moi, mais je ne connais pas ton nom à toi, désolé. Enfin, ce n’est pas que je ne le connais pas, mais j’ai un doute donc je préfère ne pas me prononcer.